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Wednesday, January 16, 2008

Nicolas d'Arabie ou le periple du lilipucien au pays des Sheiks

Lors de son voyage officiel en Arabie Saoudite, le nain aux grandes ambitions a fait éloge du modèle de société de l'Arabie Saoudite, declarant " l'Arabie saoudite allie incontournable de la France dans la région", parce qu'elle est un pôle de modération et de stabilité.



L'Arabie saoudite, premiere etape de la tournee dans le Golfe de Nicolas Sarkozy

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Nicolas Sarkozy a entamé, dimanche 13 janvier, une visite de vingt-quatre heures en Arabie saoudite, première étape d'une tournée éclair dans les pays du Golfe, qui le conduira au Qatar lundi et à Abou Dhabi mardi. Dans une interview publiée dimanche par Al-Hayat, quotidien saoudien basé à Londres, M. Sarkozy a qualifié l'Arabie saoudite d'"allié incontournable de la France dans la région", parce qu'elle est "un pôle de modération et de stabilité". Il a aussi affirmé que "l'objectif" de cette visite était "de donner une nouvelle dimension à notre partenariat stratégique avec l'Arabie saoudite". Cette "visite de remise à plat et de reconstruction" des relations bilatérales entre la France et le premier producteur mondial de pétrole a été préparée depuis juin par un groupe de travail et la venue à Ryad de proches conseillers du président français, dont le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Le chef de l'Etat est accompagné par six ministres : Bernard Kouchner (affaires étrangères), Christine Lagarde (économie), Rachida Dati (justice), Xavier Darcos (éducation), Hervé Morin (défense) et Christine Albanel (culture). Sa délégation compte également une dizaine de patrons de grandes sociétés françaises, qui souhaitent prendre leur part dans plus de 500 milliards de dollars de projets à l'étude dans le royaume pour les vingt prochaines années dans le domaine civil.

RASSURER SUR LA LA POLITIQUE MOYEN-ORIENTALE DU NOUVEAU PRÉSIDENT FRANÇAIS

En mars 2006, Jacques Chirac, alors président de la République, était revenu pratiquement bredouille d'une visite d'Etat dans le royaume wahabite. Cette fois, Paris a préféré couper court à toute spéculation. "Il n'est pas prévu de finaliser de contrats au cours de cette visite, ce n'est pas l'objectif", déclarait-on vendredi à l'Elysée. Quatre accords intergouvernementaux devraient en revanche être signés dimanche en présence des deux chefs d'Etat : sur "l'institutionalisation de la concertation politique" entre les deux pays ; sur la concertation sur les questions énergétiques ; sur une augmentation "substantielle" du nombre d'étudiants boursiers saoudiens en France ; et sur la formation professionnelle de Saoudiens en France.
Nicolas Sarkozy a également confirmé, dans son interview à Al-Hayat, que sa visite aux Emirats arabes unis "sera (...) l'occasion de signer un accord de coopération pour l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire". Vendredi, le quotidien Les Echos a affirmé que les groupes énergétiques français Total, Suez et Areva s'étaient associés pour proposer deux réacteurs nucléaires de troisième génération EPR à Abou Dhabi. Une information qui n'a cependant pas été confirmée par ces entreprises.
Cette tournée vise aussi à rassurer les partenaires de longue date de la France dans la région sur la politique moyen-orientale du nouveau président français. La France partage traditionnellement les préoccupations de ces trois pays pétroliers situés au cœur d'une des zones les plus instables du monde, en ce qui concerne les crises iranienne, irakienne, libanaise et israélo-palestienne. Mais l'insistance de Nicolas Sarkozy à proclamer son amitié pour les Etats-Unis et Israël y a cependant suscité, comme dans le reste du monde arabe, des interrogations qu'il s'est déjà efforcé d'apaiser lors de sa visite en Egypte, fin décembre.

 

 

 

 

 

 

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